FAQ

COMMENT CHOISIR LE BON PAPIER

Le choix d'un bon papier pour vos projets dépends de plusieurs fateurs: technique d'impression utilisée, durée de vie voulue, coûts, finis, texture, etc. De plus, chaque type de papier existe dans différents "poids", ce qui détermine l'épaisseur et la rigidité du papier / carton (Voir article sue le poids du papier).

La primère distinction à faire est la différence entre le papier couché (coated) et le papier non couché (uncoated).
Le papier couché (ou d'impression) est un papier recouvert de couches de pigment minéral afin d'obtenir un fini mat, satiné, glacé ou brillant. Grâce à ces "couches", le papier absorbera moins l'encre et les couleurs seront plus vives. (ex: poster, cartes, pamphlets). Le papier non couché est plus rugeux permettant l'écriture manuscrite sans bavures. Sans les "couches", le papier absorbe plus l'encre et les couleurs sont moins vives. C'est un papier idéal pour le papier à lettre, les blocs-notes, les factures autocopiantes, etc.
letters, notepads, bills, etc.

Certains papiers cartonnés on un côté couché et un côté non couché. Il s'averent très utiles dans des cas tels que des cartes d'affaire qui sont imprimées d'un côté et laissées vierges du côté non couché permettant ainsi d'y inscrire des notes.

Voici une liste d'autres catégories de papier utilisés et leur format standard:

• Bond et à lettres (17 po x 22 po) : papier non couché pour l'écriture, incluant le papier à registre, qui accepte les encres et peut être effacé.
• Texte (25 po x 38 po) : papier d'édition non couché (souvent de couleur intéressante) utilisé pour des faire-part.
• Offset (25 po x 38 po) : papier d'édition non couché traité pour résister à l'humidité.
• Opaque (25 po x 38 po) : papier d'édition non couché traité pour être moins transparent.
• Cartonné (20 po x 26 po) : papier cartonné utilisé pour les couvertures de livres, brochures, etc.
• Bristol (22.5 po x 28.5 po and 22.5 po x 35 po) : carton qui peut être plié, gaufré et estampillé.
• Index Bristol (25.5 po x 30.5 po) : carton à fiches avec une surface plus dure que le Bristol.
• Journal (24 po x 36 po) : papier journal très acide qui se dégrade rapidement.
• Numérique: papier dont les propriétés sont adaptées aux procédés d'impression numérique.
• Kraft : Très résistant, il est le plus souvent utilisé pour les emballages ou les enveloppes. Mais aussi pour donner un effet « industriel » à certains documents.
• Autocopiant: C’est le papier le plus utilisé pour les documents tels que les bons de commandes ou de livraisons, les factures, etc.

IMPRESSION NUMÉRIQUE

Le poids du papier en livres correspond au poids de 500 feuilles - Le problème c'est que le format des feuilles varie d'une catégorie de papier à une autre ! Pour ce qui est du poids calculé en grammes, il se calcule au mètre carré (gr/m²).

Pour un même poids, l'opacité et la tenue en main varient selon la densité et la qualité du papier. Notez que l'on utilise communément la mesure en points (pt) pour les papiers cartonnés.

Voici une liste générique de l'utilisation du papier selon leur poids:

• 75 gr - 20lb (stickers autocollant papier, papier à lettre).
• 90 gr - 24lb (idéal pour le papier en-tête de lettre, prospectus).
• 105 gr - 28lb (affiches, posters, prospectus, pages de revues et pages de calendriers).
• 110 gr - 29lb (pamphlets, dépliants, affiches, posters...).
• 120 gr - 32lb (idéal pour les pamphlets, affiches, dépliants, catalogues, brochures).
• 162 gr - 60lb (pamphlets, dépliants, affichettes commerciale, brochures, catalogues).
• 175 gr - 8 pt (affiches grand format, posters).
• 215 gr - 10 pt (idéal pour imprimer les cartes d'affaire, cartes postales, cartons de tablées.).
• 250 gr - 12 pt (idéal pour imprimer faire-parts, cartes de voeux, carte de menu, cartes d'affaire, affichettes commerciales).
• 270 gr - 100 lb - 14pt (cartes d'affaire, cartes postales, cartes d'affaire, cartes de menu, pochettes de presse, couvertures de catalogue, faire-parts, calendriers).
• 350 gr - 130 lb - 18pt (cartes d'affaire, cartes postales, carterie, chemises de presse, pochettes, couvertures).

DIFFÉRENTES OPÉRATIONS DE FINITIONS SONT FAITES POUR MODIFIER LES CARACTÉRISTIQUES DU PAPIER

Tels que :

1. Non couché ou offset est un papier qui n'a pas été recouvert d'un pigment de surface.
2. Couché mat non calandré est un papier qui a une surface legèrement rugueuse et non brillante.
3. Couché mat callandré est un papier avec une surface lisse et matte.
4. Couché brillant est un papier calandré avec couche brillante réfléchissant la lumière.

MARGES PERDUES (BLEED)

Le fond perdu ou marge perdue (bleed en anglais) est un terme qui indique que l'illustration dépasse la taille du papier voulue au final. Sans cette marge, « bleed », il est fort probable que les rebords de votre image aient des petites marges blanches. Cela est normal car lors de la coupe du document, les feuilles peuvent parfois légèrement bouger. Il est donc important d’étendre hors de la taille désirée, votre couleur de fond et/ou vos photos afin de donner cette marge de jeu à l’imprimeur. Un minimum de 1/8 de pouces (environ 3,2 mm) de « bleed » devrait être ajouté à l’extérieur, et ce de chaque côté, de la «ligne de coupe » où sera coupé le document. Par exemple, un document dont l’image va jusqu’aux rebords et qui sera au final 4 pouces par 5 pouces, devrait mesurer 4.25 pouces par 5.25 pouces, bleeds inclus.

MARGES DE SÉCURITÉ

Un autre point important : la marge de sécurité. Pour les même raisons que la marge perdue, i.e. le risque que les feuilles bougent lors de la coupe, vous devez placer votre texte et/ou les éléments importants tels qu’un logo, pas trop près de la ligne de coupe afin qu’aucuns de ces derniers soient coupés. Il est très important de laisser une marge de jeu intérieur d’au moins 1/8 de pouce tout le tour de votre document.
1/8 inch all around your document.

QUELS TYPES DE FICHIERS PUIS-JE FAIRE IMPRIMER?

IMPORTANT:
Pour une belle qualité d’impression, la qualité (résolution) des images incluses dans vos documents devrait être idéalement de 300 ppp (points par pouce – dpi en anglais) (voir les informations à ce sujet). De plus vos documents doivent avoir la bonne colorimétrie pour l’impression , i.e. en CMYK.

Nous recommandons de nous envoyer vos fichiers en :

• Document Adobe Acrobat - Qualité presse (.pdf)
• Document VECTORIEL - Adobe Illustrator (.ai , .eps ou .pdf) - Texte détouré (outlined) et liens avec toutes les images incluses dans le document s’il y a lieu. (voir l'article à ce sujet).
• Image Adobe Photoshop *.psd) - aplati (merged)
• Autres formats acceptés:
  • Image Bitmap (.bmp)
  • Image GIF (.gif)
  • Image JPEG (.jpg, .jpeg)
  • Image PNG (.png)
  • Image TIF (.tif, .tiff)
  • Document Microsoft PowerPoint (*.ppt and .pptx) - Sauvegardé en format pdf qualité presse.
  • Document Microsoft Publisher (*.pub) - Sauvegardé en format pdf qualité presse
  • Document Microsoft Word (*.doc and .docx) - Sauvegardé en format pdf qualité presse
  • Document PostScript (*.ps)

LA COLORIMÉTIE EN IMPRESSION

Débutons par la différence entre les deux modes de base :

Le mode colorimétrique lumineux RVB (RGB en anglais) :
Il est constitué des 3 couleurs de la lumière, soit le rouge, le vert et le bleu (red, green et blue en anglais – RGB).
Il est utilisé par les écrans d’ordinateurs, de télé, de téléphone, par les caméras numériques, les imprimantes domestiques, etc. Plus il y a de lumière, plus la couleur sera vive. Si l’on met toutes les couleurs ensemble, on a du blanc.
Ce mode est donc utilisé pour tout ce qui ira à l’écran.
Une image prise sur un site internet sera en RGB. Il en va de même pour les photos prises par votre téléphone ou votre caméra numérique.

En imprimerie nous utilisons la quadrichromie - CMJN (CMYK en anglais) :
Les imprimantes utilisent 4 couleurs d’encre : cyan (C), magenta (M), jaune (Y) et noir (K).
Elles correspondent aux 3 couleurs chimiques primaires (les mêmes que nous avions apprises à l'école), qui, superposées, donnent les autres couleurs possibles en imprimerie.
Toutefois, comme les 3 mises ensembles ne donneront jamais un vrai noir dense, le noir est alors ajouté comme 4ième couleur. Le noir idéal en imprimerie est : CMYK 30-30-30-100, soit 30% de Cyan, 30% de Magenta, 30% de jaune et 100% de noir (K).

Notes:

• le choix du papier est aussi important en imprimerie : un papier couché donnera des couleurs plus vives qu’un papier non couché (en savoir plus sur les papiers).
• Il est plus économique d’imprimer en noir et blanc puisque seul le noir est utilisé.

Il est important de savoir que la gamme de couleur obtenue est moins vaste et moins lumineuse en CMYK que celle obtenue en mode RGB. Afin de bien vous assuré que le résultat imprimé correspondra à ce que vous voulez, prenez soin de créer et sauvegarder vos documents en CMYK avant de nous les envoyer. Si vous ne le faites pas, il se peut que les couleurs varient et soient légèrement plus ternes.

Les couleurs Pantone® – PMS (ref : www.Pantone.com) Les couleurs Pantone® ou PMS (Pantone® Matching System) est un nuancier reconnu internationalement. Il est constitué de couleurs pré-mélangées et sont surtout utilisées dans les cas ou la couleur doit être très précise et reproduite uniformément partout, peut importe l’imprimerie de grand tirage sous presse (offset*). Un exemple : le rouge Coca-Cola® est le même partout dans le monde.
Il existe plusieurs palettes Pantone® selon les types de papier : couché, non-couché et mat. De plus, cette palette offre des encres impossibles à créer à l’aide de la quadrichromie (CMYK) telles que, par exemple, le doré métallique, l'argenté ou fluo.

Chez Digi-Presse, nous imprimons en quadrichromie avec des imprimantes numériques et non en offset*. Toutefois, il nous est possible d’arriver à un résultat très près de la couleur Pantone® voulue. De plus, nous avons des fournisseurs spécialisés en ce qui concerne les couleurs métallisées. Communiquez avec nous à pour plus d’informations reliées aux couleurs Pantone®.

*Imprimerie offset : procédé qui utilise des plaques lithographiques pour chaque couleur. Chacune d’elles est apposée sur le papier indépendamment tandis que les imprimantes numériques apposent les couleurs au même moment. On utilise l’imprimerie offset surtout dans les cas de très grand tirage tels que les journaux, livres en grandes quantité, empaquetages, monnaie papier, etc.

POURQUOI LA RÉSOLUTION D’UNE IMAGE DE 300 DPI EST-ELLE SI IMPORTANTE POUR L’IMPRESSION?

La résolution, le format, le poids, la taille, la dimension… il y a de quoi s’y perdre…
Il vous est surement arrivé de prendre une série de photos sur votre appareil numérique en haute résolution et que votre mémoire se remplisse rapidement. À l’opposé, vous pouvez en prendre beaucoup plus en basse résolution. Si vous voulez publier une photo sur votre page Facebook, pas de problème, la photo en basse résolution fait très bien l’affaire.

Mais pourquoi en imprimerie ce n’est plus le cas?

Une image pour le web nécessite d’être légère (poids) afin d’être rapidement téléchargée et, elle n’a pas besoin d’une haute résolution car un écran affiche en 72 dpi. C’est pourquoi les images prises sur le web sont souvent décevantes à l’impression.

En imprimerie, l’idéal est une résolution de 300 dpi pour l’image à la taille finale. Plus vous voulez une grande image, plus lourd sera le document à fournir à l’imprimeur. Si vous envoyez une image de 200ko afin de faire imprimer un poster de 12 x 18 pouces… ça n’ira pas…

Voici pourquoi:

• Les termes de bases à comprendre en premier lieu:
  • Une image matricielle (en format .jpg, png, tif, gif, bmp…) est composée de pixel.
    Pour ce qui est des images vectorielles, c’est tout à fait différent (voir les infos plus bas) ...
  • La résolution est calculé en pixel par pouce (ppp en français, dpi ou ppi – dots per inch ou pixel per inch - en anglais). Ce qui signifie que plus il y a de pixel dans un pouce, plus l’image sera claire et définie, mais plus lourde.
  • Le poids d’une image (image size) est l’espace qu’une image prendra sur la mémoire de votre appareil ou ordinateur, et est calculé en octets (un ko= 1000 octets, Mo= 1 000 000 octets, etc).
• La taille d’une image et la dimension d’une image sont DEUX CHOSES :
  • La dimension est pour un écran et est calculée en pixel : ex : 1500px X 900px.
  • La taille de l’image est pour la version imprimée et est calculée habituellement en pouces ou en cm.

Donc, dans le cas ou nous avons cette image couleur au format .jpg, ayant la dimension de 750px X 600px, sa taille peut être différente selon sa résolution :

à 72 dpi, elle aura 10.40 x 8.33 pouces
à 100dpi : 7.5 x 6 pouces,
à 300 dpi : 2.5 X 2 pouces

 

Inversement, si nous changeons la résolution de l’image tout en gardant la même taille, ici gardons les framboises à 2.5 x 2 pouces, la dimension et le poids changeront :
à 72 dpi, elle aura une dimension de 180 x 144 px et pèsera 75.9ko
à 100dpi : 250 x 200 px - 146.5 ko
à 300 dpi : 750 x 600 px – 1 290ko (1.29Mo)

En mettant les deux images côte à côte à la même taille, nous voyons bien que la résolution en 72 dpi est bien plus floue puisqu’il y a moins de pixels au pouce.

"VOTRE LOGO EN VECTORIEL", DE QUOI SAGIT-IL?

Une image vectorielle est à la base créé afin de permettre à ce qu’elle puisse être agrandie indéfiniment tout en gardant la même qualité de définition.

Plus complexes à réaliser, elles sont la plupart du temps crées par un graphiste qui, la majeur partie du temps, utilisera un logiciel tel qu’Illustrator ou Corel Draw. Les images vectorielles sont le plus souvent sauvegardées au format .ai, .eps ou .pdf.

Contrairement à une image matricielle (jpg, bitmap, png, etc) qui est formée de points (nommés pixels) et qui perds sa qualité si agrandie, l’image vectorielle est faite d’un ensemble de points reliés par des segments de lignes (appelés aussi courbes de Bézier). Chaque élément a un positionnement précis par rapport à un autre dans l’image et le tout est assemblé dans un système mathématique qui conservera les proportions de chaque élément peut importe le format de l’ensemble de l’image au final. Grâce à ceci, un logo de 1 cm par 1 cm peut être agrandi à 2 mètres par 2 mètres sans perdre de qualité de définition.

Mais attention, il ne suffit pas de sauvegarder un logo en image matricielle (png, jpg, gif etc) sous un format vectoriel pour qu’il soit vectorisé. Vectoriser une image matricielle demande du temps et est parfois très difficile à réaliser voir impossible. Il est donc important, dans des cas tels que votre logo, de conserver dans vos archives leur(s) version(s) en vectoriel. N’hésitez pas à le demander à votre graphiste.

Notes : plusieurs d’entrevous n’avez pas le logiciel pour ouvrir un .eps ou .ai, alors demandez à votre graphiste de vous le fournir aussi en version .pdf éditable. Un truc pour savoir si un élément est en vecteur dans un document pdf : zoomez sur l’image dans Acrobat, disons à 300%, si les contours de l’image restent beaux, c’est fort probablement du vectoriel.

La plupart des livrets sont créés avec la méthode de reliure en broches à cheval. Cette méthode économique utilise des feuilles imprimées qui sont pliées et emboîtées les unes dans les autres, puis agrafées à travers la ligne de pliage avec des agrafes métalliques. Les agrafes traversent le pli de l'extérieur et sont agrafées entre les pages les plus centrales.

Les pages doivent être en multiple de quatre

En pliant une feuille de papier en deux, on obtient quatre panneaux distincts. Les livrets brochés à cheval étant entièrement constitués de feuilles pliées, le nombre de pages doit donc être un multiple de quatre.

Étant donné que chaque feuille pliée jointe dans le livret fini formera quatre pages du livret, il n'est pas possible de créer un livret de 7, 10 ou 25 pages avec une broche à cheval. Les seuls nombres de pages possibles pour les livrets brochés à cheval sont 4 pages, 8 pages, 12 pages, 16 pages, 20 pages, 24 pages, 28 pages, 32 pages et ainsi de suite. Même si une page du livret est vierge, elle compte quand même comme une page.